La nouvelle étude de SRS révèle que l'amélioration de l'expérience utilisateur est essentielle à l'adoption massive des véhicules électriques
L'enquête Shell Recharge Solutions « EV Driver Survey », la plus grande étude menée auprès des conducteurs de véhicules électriques (VE) en Europe, révèle que pour trois personnes sur quatre (une personne sur deux en France), l'expérience de conduite et la technologie des VE constituent une raison majeure pour passer à l'électricité, mais que des obstacles empêchant une adoption massive subsistent.
Principaux résultats de l’étude:
- La majorité des conducteurs européens de VE (72 %) conviennent que l'adoption massive des VE est essentielle pour protéger l'environnement, mais plus de la moitié (55 %) s'inquiètent du manque d'accessibilité aux infrastructures de recharge.
- En France, près de la moitié (47%) des personnes interrogées ont déclaré que la réduction des coûts d'achat est l'un des trois principaux moyens d'encourager l'adoption des VE, soit une hausse de 10 % par rapport à 2021. Le coût est également la deuxième plus grande influence sur le choix d’une borne de recharge à domicile, après la facilité d'utilisation.
- Le nombre de conducteurs possédant plusieurs cartes de recharge a augmenté en Europe. En France, 31 % des conducteurs possèdent plus de 4 cartes de recharge, mais un tiers d’entre eux (33%) souhaiteraient n’en avoir qu’une seule.
58% des conducteurs français de VE (et 75% des conducteurs de VE européens) affirment que l'expérience de conduite et la technologie des VE constituent l’une des raisons majeures pour passer à l'électrique, même si tous les conducteurs n’en sont pas satisfaits. Ces résultats font partie de l'enquête EV Driver Survey 2022 menée par Shell Recharge Solutions, la plus grande enquête sur les conducteurs de VE en Europe. L'étude a également révélé que 70 % des conducteurs européens choisiraient un BEV (véhicule électrique avec batterie) plutôt qu'un hybride en raison des bénéfices environnementaux. 55 % d’entre eux choisiraient ce type de véhicule en raison des avantages en termes de coûts. Cependant, presque la moitié (44%) des conducteurs européens de VE souhaitent une meilleure disponibilité des bornes de recharge.
Jean-Baptiste Guntzberger, Southern Europe Regional Manager explique: «En tant qu’acteur il est nécessaire de comprendre les défis auxquels sont confrontés les conducteurs de VE afin de faciliter l'adoption massive de ces véhicules. Il est clair qu'il y a une passion croissante pour les VE : les conducteurs sont motivés par la technologie, le coût et la durabilité, mais il est également évident que le manque d'expériences utilisateur positive reste un obstacle clé à l'adoption de masse. Pour poursuivre sur cette lancée et encourager l'adoption des véhicules électriques, ces problèmes doivent être résolus. Les conducteurs doivent avoir le sentiment d'avoir accès à un nombre suffisant de bornes de recharge et de bénéficier d'une expérience de recharge pratique, transparente et fiable. Ecouter les conducteurs, nous permettra d’améliorer leur expérience utilisateur.»
Améliorer l'expérience de recharge
L'enquête révèle que les conducteurs européens de véhicules électriques estiment que leur expérience de recharge n'est pas optimale, ce qui se traduit par la perception d’un manque d'infrastructures de recharge et l'impossibilité d'y accéder. Selon les conducteurs de VE, le facteur le plus important pour une adoption massive des VE serait l'amélioration de l'autonomie des batteries, suivie de la réduction du coût d'achat initial d'un véhicule électrique et d'une meilleure disponibilité des points de recharge. En outre, seulement un tiers des personnes interrogées affirment que les bornes disponibles sur les autoroutes offrent la vitesse de recharge dont ils ont besoin, un chiffre qui tombe à un sur cinq pour les commerces et les lieux d’hébergement. En France, plus d’un tiers des conducteurs de VE ont désormais quatre cartes ou plus pour accéder aux infrastructures de recharge publiques. Quel que soit le nombre de cartes utilisées par les conducteurs de VE, l'interopérabilité est un atout majeur : dans l'ensemble, 47% de nos répondants français sont prêts à payer un montant supplémentaire pour avoir accès à toutes les infrastructures de recharge avec une seule et même carte. À mesure que l'adoption et l'autonomie des VE augmentent, la question du nombre de cartes de recharge est encore plus importante pour 40 % des conducteurs européens de VE qui ont voyagé dans des pays européens, un sur trois déclarent avoir rencontré des difficultés pour accéder à la recharge pendant leur voyage. En outre, 65 % des conducteurs européens se rendraient plus fréquemment dans certains lieux en fonction de la disponibilité de la recharge, et plus de la moitié (54 %) d’entre eux déclarent que la disponibilité des bornes de recharge influence le choix des lieux pour leurs achats ainsi que leurs déplacements.
S'attaquer au coût
La réduction du coût total de possession est un facteur clé pour l'adoption des VE, mais 68 % des conducteurs européens de VE s'inquiètent de l'impact de la hausse des prix de l'électricité. Plus de la moitié (61 %) s'attend à ce que l'adoption massive des VE fasse baisser les coûts d'achat et de possession. Cette année, 47 % des répondants en Europe ont déclaré que la réduction des coûts d'achat était l'un des trois principaux moyens d'encourager l'adoption des VE, soit une augmentation de 10 % par rapport à 2021. Concernant l’achat d’une borne de recharge à domicile, le coût est le deuxième facteur le plus important après la facilité d’utilisation.
La charge durable
En France, l'adoption généralisée des VE ne s'accompagne pas seulement d'avantages environnementaux, elle est également considérée comme essentielle pour lutter contre le changement climatique, selon près des deux tiers des conducteurs de VE (68 %). Pour parvenir à ce niveau d'adoption des véhicules électriques, la recharge intelligente pourrait être importante. Près de 59 % des conducteurs de VE pensent qu’elle serait un bon moyen d'encourager davantage de personnes à passer à l’électrique. La première raison de passer à l'électrique est l'impact sur l'environnement, bien que ce chiffre ait baissé à 23 %, contre 31 % dans l'enquête de l'année dernière. La tendance selon laquelle les conducteurs français de VE s'attendent à ce que leur prochain véhicule soit un BEV s'est considérablement accentuée cette année, 65% d'entre eux prévoient d'acheter un BEV comme prochain véhicule, contre 40 % l'an dernier. La proportion de ceux qui envisagent de revenir aux véhicules traditionnels thermiques a diminué de moitié, passant de 5% à 2%. Plus de la moitié des conducteurs français confirment qu'ils sont prêts à accepter une recharge plus lente si cela favorise l'utilisation d'énergies renouvelables, et 34 % sont prêts à aller plus loin pour trouver une borne de recharge publique si celle-ci fonctionne avec des énergies renouvelables. En outre, l'enquête a révélé que près d'un tiers des conducteurs souhaitent de toute urgence l'intégration de la recharge des VE aux énergies renouvelables à domicile, ce qui montre que l'utilisation durable de l'énergie pour la recharge est une demande essentielle des conducteurs de VE.
Méthodologie
L'enquête Shell Recharge Solutions EV Drivers Survey 2022 est une enquête annuelle basée sur un questionnaire en ligne sur la conduite et la recharge électrique. Dans cette enquête, 14 991 conducteurs actuels de VE sur cinq marchés : Royaume-Uni (2 853), France (1 587), Allemagne (6 272), Pays-Bas (4 145) et Belgique (134) - ont participé.
Les entretiens ont été réalisés en ligne par Sapio Research en janvier 2022 à l'aide d'une invitation par e-mail et d'une enquête en ligne. Les personnes interrogées proviennent des bases de données clients de Shell Recharge Solutions et des panels de partenaires de Sapio Research.
Les résultats de tout échantillon sont sujets à une variation d'échantillonnage. L'ampleur de cette variation est mesurable et est affectée par le nombre d'entretiens et le niveau des pourcentages exprimant les résultats. Dans cette étude particulière, il y a 95 chances sur 100 que le résultat d'une enquête ne varie pas, en plus ou en moins, de plus de 1,0 point de pourcentage par rapport au résultat qui aurait été obtenu si des entretiens avaient été menés avec toutes les personnes de l'univers représenté par l'échantillon.